‘Dans le domaine de l’art, les experts mènent le bal…. Ont-ils vraiment tous les pouvoirs ?’
Etienne Dumont, Bilan, novembre 2013
Le marché de l’art est un domaine très complexe, car l’histoire de l’art évolue sans cesse, des comités, experts, spécialistes se consacrent à des artistes en particulier et font autorité tandis que les avis des ayants droit peuvent être guidés par un intérêt hégémonique ou pécuniaire.
La responsabilité encourue par l’expert indépendant pouvant-être de nature contractuelle, délictuelle ou quasi-délictuelle, suivant l’étendue de ses obligations et le cadre dans lequel il intervient, la tendance est aujourd’hui à la précaution.
Qu’il s’agisse des ventes de gré à gré ou des ventes aux enchères publiques, la responsabilité pesant sur l’expert en œuvres d’art tend à devenir de plus en plus lourde, dans un contexte fortement spéculatif, où l’œuvre d’art constitue davantage un placement qu’un « achat-plaisir » pour nombre de collectionneurs fortunés, pointilleux et regardants.
Au regard de cette responsabilité accrue et vu la tendance à intenter des procès, parfois la prudence veut, par exemple, que l’on « attribue » une œuvre à « Fabergé » plutôt que d’attester qu’elle est de lui.
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